dimanche 8 novembre 2009

All in Vegas with sick Saout

Vendredi, 9 heures.
Sac fait à l’arrache, réveil difficile. Arrivée à Roissy CDG 2 heures avant le décollage pour les formalités. Je dors déjà debout mais rien de particulier à signaler… si ce n’est que j’ai de la chance. Je me suis enregistré sur le net et me retrouve seul avec un siège de rab pour déplier ma carcasse. Je vais pouvoir prendre mes aises durant le vol qui dure… dure, dure et dure encore. 196 pages, 1 film, 1 épisode de How I Met Your Mother, 1 meal auquel je ne touche pratiquement pas, 1 sandwich et des dizaines de verres d’eau plus tard, la descente vers Philadelphie s’amorce. Enfin.

Passage de la douane, check-in pour le prochain vol pour Las Vegas, tout se passe bien même si Mister Officer me demande ce que fait cette feuille longue OCB dans mon passeport. Je fais le gars qui don’t understand et ça passe. Une prise d’empreinte des dix doigts plus tard, je peux franchir la ligne jaune. Je débarque enfin sur le sol US et entre les odeurs de junk-food, les affiches de films tournés dans la ville (Rocky, The Village…) et les petites voiturettes pour transporter Big Guys, je sens que c’est un autre monde, le nouveau monde !

Je fais un peu de change, me ballade sans trouver d’endroit pour fumer une clope et après un Frozen chocolate Donut en hommage à Homer Simpson, il est temps d’embarquer pour Vegas. Après 13 heures de voyage, il en reste presque 6 mais comme j’ai encore check-in à la maison, et que j’ai lâché 15 dollars de plus, je sais que j’ai un bon siège. Good beat, je suis seul dans une rangée de trois sièges. Je vais pouvoir m’avachir comme une loque alors que le reste de l’appareil est blindé. C’est Friday night, les Ricains vont gambler à Sin City !

Ivey can smile
J’essaye tant bien que mal de dormir mais le sommeil ne vient pas. Je dévore un super article du magazine ESPN sur Phil Ivey (Je vous le traduirais en revenant à Paris, c’est promis). Le journaliste Chad Millan a suivi le maître durant trois jours entiers. Il est tout penaud de lui avoir fait perdre 240000 dollars au Craps mais surtout, il a vu l’Américain sourire à plusieurs reprises. Une superbe photo le prouve. Nous aurons aussi la chance de voir Phil toutes dents dehors, samedi lors de la présentation de la Table Finale…

Welcome in Vegas
On arrive enfin dans le Nevada et la nuit noire laisse place à un sol hyper-lumineux. Il est 20 heures, local time, et je touche au but. Les lumières brillent, brillent, brillent. La procédure de sortie de Vegas est légère, on peut jouer avant de récupérer ses bagages et je retrouve Samuel qui arrive de Charlotte. Il ne nous reste plus qu’à rejoindre le troisième larron, direction la soirée privée d’Everest au dernier étage du Caesars Palace ! Open Bar évidemment… Je croise Kinshu, Xewod mais aussi Annette Oberstad qui est venue dire bonjour et visiter une énorme suite, la suite où a séjourné Barack Obama. C’est magnifique, plein de luxe, on est sur le toit de l’hôtel au 69e étage mais on ne s’attarde pas vraiment.

Gomble !
On redescend pour commencer à gambler, direction The Mirage. On n’y arrivera jamais. Un peu de roulette, je pose 5 dollars pour mon pote Charles resté à Paris. Tout sur le rouge ! Comme on a dit ! Et ca passe. Une fois, deux fois, trois fois… bref, je passe de 5 à 25 dollars tandis que Samuel touche La roue de la Fortune, il transforme deux dollars en 20 dollars et on s’arrache. On arrive devant l’entrée et, là, on recroise Everest et toute sa caravane d’invités. Ils attendent une Limousine pour le Voodoo, une boîte du Rio. C’est silicone à gogo et gros maquillage à la truelle mais on fait quelques rencontres marrantes. L’ascenseur donne directement sur le vide, c’est assez impressionnant mais on ne s’éternise pas. Nous sommes morts de fatigue et il faut rester en mouvement pour tenir la distance.

Brunson style !
Retour au Rio pour un petit peu de Cash-Game. Il est minuit 20 et je n’ai plus les yeux en face des trous. Je rentre avec 80 dollars sur une table à 1-3 et je touche pas mal. AQ – TT – AA – 55 et mes relances sont bien respectées. Il y a deux oiseaux à la table et une heure plus tard, je triple sur un coup de folie. JS veut rentrer et je lui annonce dernier coup. Je découvre KQ en fin de parole mais je ne touche pas. Pas le temps de se lever que la dealeuse me sert T2 à carreau. Je décide de gambler et paye la blinde en fin de parole.
Flop : 345, tout le monde checke et je mise 15. Il n’y a qu’un seul payeur.
Turn : Q de carreau avec donc deux carreaux sur le board. Mon adversaire fait 30 dollars et je décide d’envoyer la boîte avec mon tirage flush et quinte par les deux bouts. Il tangue puis décide de suivre.
Moi : « nice call »
River : K de trèfle
Je montre mon jeu et me lève, destacké. Vilain retourne alors 96 pour un jeu encore plus pourri que le mien. Le pot est pour moi !
La croupière : « C’est incroyable » (en Français !)
Moi : « French Style » et je me lève après cette dernière main Brunsonesque.

On se couchera finalement à trois heures du mat’, le truc irréel c’est qu’on s’est levé à 6h30 ! Il mettent un truc qui t’empêche de dormir dans la clim’ de la chambre ?!

Bilan de la soirée
- roulette, de 5 à 25 dollars
- poker, de 80 à 257 dollars
- bénéfice de 197 dollars

To be continued...

Update : sick ambiance pour cette journée de Table Finale de samedi, les Français sont chauds. On essaye d’encourager du mieux que l’on peux et, nous, on n’a pas sifflé quand l’hymne Us a été joué… Antoine est quatrième pour le dinner-break alors qu’il reste 7 joueurs, la nuit s’annonce longue !

Update : Saout big, il fait tapis sur un baby flop avec deux coeurs. Beigleter call avec une petite paire, AS avec Ak à coeur, Turn, un coeur, les frenchies explosent; Saout CL !

Update : Saout victime d'un terrible bad-beat (QQ vs 22) puis perdant d'un coin avec 88 vs AK avec un K rivière, contre Joe Cada le chattard (qui a quand même bien joué en étant short toute la journée). Le Français de la room Everest Poker termine troisième, c'est grand mais ici à Vegas, la déception est énorme.That's poker mais que c'est cruel pour le meilleur joueur d'une journée qui s'est étirée sur 18 heures. Un résumé le plus vite possible mais bon le coeur n'y est pas...

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