mardi 24 novembre 2009

Passez par la case Gaillon et retournez à l'école

Commencer le poker sans base ni aucune notion mathématique... Une idée brillante qui peut laisser des traces sur votre porte monnaie mais qui permet surtout de découvrir un jeu très ludique dans tout ce qu'il a de plus"adrénalinisant". Tout pousser au milieu et prier pour toucher... cette approche du poker n'est pas celle de l'Ecole Française de Poker comme j'ai pu m'en apercevoir à deux reprises dans le confortable cadre du Cercle Gaillon.

Grosse digression pour remercier Oriane Teysseire et son équipe pour la qualité de l'accueil et des macarons... Et non, je ne dis pas ça car j'ai terminé dans le top 3 du sit'n'go et ainsi obtenu ma carte pour la fin de l'année 2009...


Revenons à nos jetons. Je suis donc passé voir les deux initiations organisées par l'EFP avant et après l'énorme performance du joueur d'Everest Poker à Vegas, Antoine Saout. Il m'a semblé qu'il y avait un peu plus de journalistes pour cette deuxième session réservée à la presse... Illusion d'optique ou pas, j'ai à chaque fois passé un bon moment. Une partie du monde du poker semble avoir une dent contre François Montmirel, je dois dire qu'il fait preuve de pédagogie et le résultat est sans appel. A la fin de la session, plusieurs femmes journalistes venues en voyant surtout le négatif (addiction, risque financier...) sont reparties conquises [par le poker, pas par son bouc].

Bruno Louy, fondateur de l'EFP, nous a aussi sorti les grands mots pour défendre le poker. "Nous voulons convaincre que le poker n'est pas un jeu de hasard et que le législateur se trompe depuis 30 ans. Nous voulons convaincre que le poker de tournoi est un jeu d'oppposition avec des mathématiques, de la psychologie et de la stratégie", a-t-il expliqué avant d'avancer quelques chiffres sur le poker, "un phénomène sociologique profond plus qu'un effet de monde. Le poker ne rencontre pas de limite de sexe, de génération et on retrouve un spectre de joueurs très large. Il y a plus de 500 clubs associatifs en France, c'est une pratique de plus en plus banalisée". Mais le crédo du fondateur de la première pokerschool tricolore, c'est que "devenir un joueur gagnant, ca s'apprend". Je ne lui donne pas tord mais je préfère largement échanger avec mes amis joueurs plutôt que de payer une heure d'école...

Apprendre les bases avec un professeur est pourtant un bon départ et fait sûrement gagner du temps. La gestion financière étant un point clé au poker, séparer son argent du quotidien de son argent du poker est un principe de base et, comme dirait Bruno Louy, "il n'y a pas d'autres outils de prévention de l'addiction que l'apprentissage". Ce dernier revendique 13.000 membres dont aucun ne s'est broke [Là j'ai eu comme un doute...] et l'EFP peut donc vous aider à prendre la meilleure décision statistique et financière sans tenir compte du résultat des cartes. Elle dispose aussi d'un programme pour les joueurs plus avancés, le Master Class. Pour devenir un champion ?

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